Onirisme

Il est 9h00, je suis dans la salle de bains, seule devant le miroir. Il fait froid, l’hiver est bien là ! Je branche le chauffage, retire mon pantalon, mon pull. Je n’avais rien d’autre sur moi. Je regarde dans le miroir, je t’imagine me regarder et tes mains glisser sur ma peau… Une chanson de Patricia Kaas passe à la radio. Certaines paroles m’interpellent : « Il me dit que je suis belle, et qu’il n’attendait que moi, il me dit que je suis celle juste faite pour ses bras »

Il t’arrive de me dire que je suis belle, que tu me trouves exceptionnelle et que nous étions faits pour nous rencontrer… À chaque fois, je savoure tes mots !
J’ouvre la douche et me glisse sous la douce chaleur de l’eau ruisselant sur mes courbes qui déjà te désirent comme si tout de moi te réclamait… Toujours cette chanson qu26872_43087243_femme-douche_H101608_Li me parle : « Il parle comme on caresse, de mots qui n’existent pas de toujours et de tendresse et je n’entends que sa voix » Oui, je n’entends que toi, que ta voix dans mon cœur, j’entends tes promesses d’éternités d’amour intemporel…

Je sens tes mains glisser sur mes cuisses, ta voix murmurer mon prénom au creux de l’oreille, mes yeux se fermes pour te sentir encore plus fort… Je te sens derrière moi, ton corps chaud contre le mien, tu me sers fort contre toi, comme si tu voulais que nos corps ne soient plus jamais séparés…

Tes lèvres embrassent ma nuque, pendant que ta main s’immisce entre mes cuisses et déjà mon corps te supplie… Que tu me prennes juste là, je veux être à toi ! Je sens tes doigts m’envahir, et ce plaisir m’inonder… Mes hanches te cherchent et te provoquent ! Je sens ton sexe dressé n’attendant qu’un geste, qu’un mot de moi pour ouvrir ce combat de nos corps en émoi… Je te veux, plus rien d’autre n’a d’importance ! Si ce n’est le désir de mes sens… Glisse-toi, n’attends pas, je te veux en moi, encore plus fort, plus de toi… Mon esprit vacille, ton être est à moi, cette union me transporte, cette fusion m’enflamme… Mon corps frissonne, en redemande… Pitié ne t’arrête pas !

Mon Dieu, ta voix, juste là au creux de mon âme, je l’entends, tu me glisses un « je t’aime, je t’aime-toi ! » Et déjà, je sens l’orgasme monter en moi, comme un volcan, il me transporte, me submerge… Je perds tout contrôle et ne me laisse guider que par mes sens sur le point d’exploser, je me sens prête à dériver, à m’abandonner à l’essence même de ce monde, juste là, juste avec toi… L’orgasme s’empare de moi avec fracas et mon corps défaillant frissonne de plaisir à n’en plus finir !

Et déjà, ce rappel à moi les paroles de cette chanson annonçant qu’ « Il me dit que je suis belle, je le vois courir vers moi, ses mains me frôlent et m’entraînent, C’est beau comme au cinéma, plus de trahison, de peines, mon scénario n’en veut pas, il me dit que je suis reine, et pauvre de moi, j’y crois ! » Pauvre de moi, j’y crois …

Eden HOPE.

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