D’un revers, je regarde vers ce qui était
Je laisse couler sur ma joue les larmes du passé
Le temps du présent me traîne vers l’avant
J’essaie d’oublier mes défaites
De prendre pour acquis les années qui fuient
Mais par habitude, je cherche ta main
Celle en qui je croyais, qui me portait
Le vide est resté comme souvenir de ce qui nous a manqué
En fait, rien ne reste, pas même ta veste, pas même ta veste
Comme si tu n’avais pas été
Comme si j’avais juste rêvé, rêvé
J’ai beau regarder derrière mais d’un revers
Tout m’a échappé jusqu’à cette ivresse
D’un voile, me reste la tristesse, la tristesse
Mais par habitude, je cherche ta main
Celle en qui je croyais, qui me portait
Le vide est resté comme souvenir de ce qui nous a manqué
En fait, rien ne reste, pas même ta veste, pas même ta veste
Je l’ai vu prendre place à nos côtés
Entre nous tout doucement s’immiscer
Prendre ton éclat, me priver de ta joie
Et sans un mot ne me laisser que le désarroi, le désarroi
Mais par habitude, je cherche ta main
Celle en qui je croyais, qui me portait
Le vide est resté comme souvenir de ce qui nous a manqué
En fait, rien ne reste, pas même ta veste, pas même ta veste
Je laisse couler sur mes joues cette vie passée à tes côtés
Désormais, il faut que je me guide de ton courage
Que je m’accroche au rivage
Que j’apprenne à vivre sans ton image, ton image
Mais par habitude, je cherche ta main
Celle en qui je croyais, qui me portait
Le vide est resté comme souvenir de ce qui nous a manqué
En fait, rien ne reste, pas même ta veste, pas même ta veste
Tenny