L’esprit vagabonde et appelle le désir
-Écoute-moi, je te dis, tu peux te répandre par ici !
De la place pour toi, si tu t’immisces en douceur.
Le désir se fait petit et rougit timidement
-J’entends bien, mais j’ai peur que la passion m’envahisse et que le cœur m’obscurcisse.
-Et puis, et puis, tu divagues mon petit !
Si tu trembles de peur, tu seras inexistant et enfui.
Si tu veux, ne fusse qu’un peu de temps, faudrait voir à te glisser jusqu’ici.
Prends le pouvoir, tu n’en seras que grandi !
Le désir prit sa place et s’épanouit
Il côtoya l’envie et en fit son meilleur ami
Arrivant côte à côte, ils rencontrèrent le plaisir, qui comme un volcan, les réchauffa par l’éclat
-Regardez les amis, C’est la passion qui nous suit
Elle sourit, elle veut son temps, elle aussi
-Pas de soucis ma jolie, tu as l’air vive et emprunte de folie
Grâce à toi, nous pourrons voltiger sans état d’âme
C’est alors qu’ils furent portés par la tornade de l’intensité
Jouissant aveuglément avec l’ivresse et la déraison
Tenny