D’un souffle, le dernier baiser fut fauché

À mes côtés depuis l’avant, j’ai la sensation que depuis tu m’es restée.
Douce comme une alliée, tu es présente, me rassures de temps en temps ou m’effraies à contre temps.
J’essaie quelques fois de te fuir, pensant que si je t’oublie, tu ne m’emporteras pas. Mais te revoilà, qui me rappelle que sans toi, la passion n’existe pas.
Il m’arrive de te provoquer, j’aime te narguer, cela me donne l’illusion de te posséder.zuleyha-ve-karanlik
Certains te voient sombre et cruelle, d’autre t’appelle. Moi, j’ai l’impression que tu me veilles.
Tu attends paisiblement, le moment ou d’un geste, tu souffleras.
Il y a longtemps que je n’ai plus peur de toi. C’est le chemin qui quelques fois mènent à toi qui de drame m’effraie.
C’est au moment de la fin que tu étreins jusqu’à ce que le regard s’éteigne.
Du sommeil perpétuel, tu restes celle qui d’un dernier geste octroie un baiser cruel.
Mais à l’heure du grand final, n’est-ce pas de l’amour que tu cherches, toi aussi, belle dame ?

Tenny

Laisser un commentaire